Natalia Vodianova au tirage au sort pour la coupe du monde 2018

Le 25 juillet 2015, la mannequin et philanthrope Natalia Vodianova sera sur la scène du Palais Constantin de Saint-Pétersbourg pour présenter le Tirage au sort préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA 2018. 

Natalia Vodianova
Natalia Vodianova

"Ce sera un grand privilège pour moi d'être là, en tant que co-présentatrice d'un tel événement", sourit au micro de FIFA.com celle qui sera accompagnée pour l'occasion de l'animateur Dmitry Shepelev. "Mais c'est aussi une grosse responsabilité, et pour être tout à fait honnête, je suis un peu nerveuse", ajoute cette véritable icône de la mode internationale. "C'est un grand honneur et j'espère que je serai à la hauteur de ce beau cadeau qui m'est donné."

Représenter la Russie face au monde entier n'est qu'une juste récompense pour celle qui s'est impliquée dès 2010 dans la candidature de son pays, et qui n'en finit pas de se réjouir de la perspective d'accueillir chez elle la plus prestigieuse des compétitions. "Le fait que la Coupe du Monde se tienne dans mon pays est un honneur incroyable", assure-t-elle. "Pour la Russie, accueillir un événement de cette envergure est une grande opportunité économique et culturelle. Accueillir le monde entier aura des retombées fantastiques. C'est aussi très stimulant pour notre football, et c'est le plus important. Pour notre équipe nationale, c'est une excellente motivation pour travailler encore plus dur. Cela va également inciter les supporters à ne faire qu'un derrière leur équipe."

Si Russie 2018 lui tient tant à coeur, c'est aussi parce que le football tient une place particulière dans la vie de cette mère de quatre enfants, dont un est né à Londres le lendemain d'un match amical Angleterre - Russie en septembre 2007. "C'est une drôle d'histoire ! J'ai donné naissance à mon fils tout en encourageant la Russie. Malheureusement, elle a perdu 3:0 mais qui sait, peut-être qu'un jour mon fils changera l'histoire...", se souvient en souriant celle qui a désormais deux petits footballeurs à la maison. "Mon fils de 13 ans me supplie de le laisser enfin jouer, après des années où on l'a plutôt poussé à se concentrer sur l'école. Aujourd'hui, c'est un vrai passionné, et par chance il parvient à vivre sa passion tout en ayant de bonnes notes à l'école". 

Inspiration et compassion

"Mon fils de sept ans rêve d'être gardien de but. C'est là qu'il veut jouer, alors que les autres enfants rêvent toujours d'être joueurs de champ, de courir, faire des passes. Lui a un certain talent pour ça", se réjouit cette fervente admiratrice de Lev Yashin. "C'était un homme incroyable", sourit-elle à l'évocation du légendaire portier russe. "Il était prêt à se sacrifier pour son pays, pour son équipe. Ce n'est pas quelque chose que l'on voit si souvent de nos jours. Je trouve que nous sommes tous un peu des enfants gâtés aujourd'hui, et Yashin est une source d'inspiration pour moi". 

Natalia n'était pas née au moment des exploits de l'Araignée noire, mais elle s'est largement rattrapée depuis en suivant assidument les Coupes du Monde, et avoue avoir été particulièrement marquée par la dernière en date, notamment la fameuse déroute du pays hôte en demi-finale face à l'Allemagne (7:1). "J'étais à fond derrière le Brésil, comme des millions de gens", se souvient-elle. "C'était un match tellement dramatique. La défaite était si lourde, c'était vraiment incroyable… Je fais partie de ces gens qui essaient toujours d'aider ceux qui perdent. À ce moment là, j'éprouvais beaucoup de compassion pour les joueurs.

Un sentiment qu'elle espère ne surtout pas revivre en 2018 à propos de sa propre équipe. D'ici là, le 25 juillet prochain, celle qui a créé il y a plus de dix ans sa fondation "Naked Heart", qui aide les enfants défavorisés, montrera la Russie sous son plus beau visage.


(source: FIFA.com)

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