Un Russie-Allemagne à Volgograd pendant le Mondial 2018 ou en amical pour inaugurer le nouveau stade constituerait "un match de la paix", a estimé Andreï Botcharov, gouverneur de la région, en référence à la bataille de Stalingrad, ancien nom de la ville, entre troupes soviétiques et hitlériennes.
Statue de la mère patrie à Volgograd |
"Si un match Russie-Allemagne devait se produire dans notre ville, pendant la Coupe du monde 2018, je suis sûr que cela générerait plus de demandes de billets que la capacité du stade et que les deux équipes recevraient le soutien du public, ce serait un match de la paix", a exposé le gouverneur, interrogé par des agences de presse internationales sur l'éventualité d'une telle affiche.
Le futur "Stade de la victoire", prévu à 45'000 places et qui remplace l'ancien, doit être livré au plus tard en novembre 2017.
A la question "un amical Russie-Allemagne pourrait-il servir de match inaugural?", M. Botcharov a répondu: "C'est une idée intéressante, il faudrait en parler à Vitali Moutko (ministre russe des Sports), mais nous serions très heureux d'accueillir un tel match".
Détecter des obus
Les travaux de la future enceinte sportive de Volgograd ont été compliqués par le souci de détecter d'éventuels obus datant de la Seconde Guerre mondiale. A l'occasion des fouilles préalables, "des munitions ont ainsi été trouvées, ainsi que deux corps de soldats russes, dans un bunker, qui ont ensuite été enterrés avec les honneurs", a rappelé le responsable du projet du stade Sergueï Kamine.
La sanglante bataille de Stalingrad, au cours de laquelle les troupes soviétiques ont affronté pendant plus de cinq mois les troupes hitlériennes dans les ruines de la ville, a débouché sur une victoire décisive de l'Armée Rouge qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale au prix d'au moins un million de morts.
Le ministre des Affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier avait, début mai à Volgograd, rendu hommage aux soldats soviétiques tombés lors de la meurtrière bataille de Stalingrad, deux jours avant les commémorations du 70 anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
"Ces gens ont entamé, ici à Stalingrad, la libération de l'Europe du joug nazi (...) Devant ces victimes je me prosterne, en tant qu'Allemand, en signe de deuil. Je demande pardon", avait déclaré M. Steinmeier, avant d'ajouter que Russes et Allemands "doivent commémorer ensemble".
Volgograd fait partie des onze villes et douze stades (car Moscou en a deux) retenues pour accueillir le Mondial-2018 en Russie.
(source: bluewin.ch)
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